Cours donné par: M. Benoït Glaude
2.La culturalité, articité et littérarité.2.1. La culture.La culture: C'est un ensemble de connaissances qui sont organisées et légitimées qu'on appelle couramment la "culture générale" ->
L'élitisme.Les cultures: C'est un ensemble de comportement divers de choix fait par rapport à une échelle de valeur qui varie dans le temps et dans l'espace -> Là on se risque au
relativisme2.2. L'esthétiqueSynonyme: philosophie de l'art.
Relation esthétique= attention esthétique appréciation esthétique.
C'est parler de tout les sens que l'on veut donner à un objet.
Pour déclencher une relation esthétique, il faut créé une attention esthétique.
Appréciation esthétique: On se pose les questions: "Est-ce que c'est beau?", "Est-ce que c'est moche?". (Critique, jugement)
Attention esthétique: C'est la perception. Comment perçoit-on l'œuvre?
Objets de l'esprit (idées) VS
Objets du mondeDans les
objets du monde, on a les
Objets naturels et les
Artefacts = objets créé par l'Homme.
Dans les
Artefacts, on a les
Œuvres: fabriqué pour créé une relation esthétique.
Et dans les
Œuvres, on a les
Œuvres littéraires (messages verbaux)
Il faut qu'on perçoivent qu'il y a une intention esthétique pour créé une relation esthétique.
Remplacer la question "Qu'est-ce que l'art?" par "Quand y-a-t-il art?"
2.3. La littérature.
On remarque une surproduction depuis au moins 200ans, dans l'industrialisation de la diffusion et de l'informatisation de la composition.
On surproduit sans faire de fond (livre qui seront encore lut des années plus tard), sans penser à long terme.
2.3.1. Qu'est ce que la littérature?La
Poétique est la science fondée par Aristote qui consiste à étudier le fonctionnement de la littérature.
La Poétique doit se poser comme question: "Qu'est-ce qui fait d'un texte une œuvre d'art littéraire?".
Le destinateur émet un message au destinataire dans un contexte (lieu,...) qui nécessite qu'il y ai un contact entre les deux par un code (la langue française).
Chaque messages utilise 6 fonctions.
ex: celui qui émet la parole -> Emotion.
2.3.2. Qu'est-ce qu'un classique? -Des objets dont la fiabilité est garantie dans la durée.
-Des objets encrés dans une tradition garante de crédibilité.
-Des objets que le marché veut associer à ces propriétés.
Au 17ème siècle, des classiques sont des modèles si ils sont imités.
Les auteurs du siècle de Louis XIV sont des classiques (Classicisme).
Classique des grandes périodes de l'histoire, de l'Antiquité, du Moyen-Age, ...
En fonction des cultures, les classiques ne seront
pas les mêmes. Le point commun
des classiques c'est qu'ils
font l'objet de valeur, de légitimité.Il y a un principe qui
permet de classer les classiques, c'est la
CLASSICISATIONC'est un processus d'ensemble qui légitime des œuvres comme classique (canonisation) -> On crée des canon.
Ce processus fonctionne
en amont: Bibliothécaire, parent, les prix littéraires, professeurs,...Et il fonctionne également
en aval: la recherche des université, les lecteurs, les maisons d'éditions, .... Le Haut Moyen-Age
Haut Moyen-Age plus ancien que le Bas Moyen-Age.
2.2Contexte culturel du Haut Moyen-Age.
2.2.1 Sciences
Obscurantisme ou lumière du Moyen-Age.
Très encré dans les valeurs bibliques et donc différenciation ombre/lumimère.
Ils pensent que toute création de Dieu est divine, ils ne prennent pas tout pour Dieu mais disent que c'est un signe de sa présence. C'est pour cela que les églises étaient très illuminées, car c'était un signe de sa présence. On veut aussi que ce soit le plus coloré possible. L'idée c'est d'amener un signe de la présence de Dieu dans les églises.
Et tout cela vient de Saint-Augustin qui a marqué notre façon de penser. C'est lui qui a fait une interprétation théologique de la lumière.
Par la science, on va développer l'optique.
Pour eux, un feu intérieur (l'âme) projet de la lumière par les yeux pour voir et se feu serait moins utiles la nuit car on dort.
Au 14e siècle, à partir de cette réflexion sur l'optique, on va découvrir le verre et plus tard, le télescope.
La science subit une sorte de parenthèse à cette période, mais on développe autre chose.
Le passage entre le Haut Moyen-Age et le Bas Moyen-Age, est la redécouverte d'Aristote.
2.2.2. Pensée et enseignement.
Platon: Haut Moyen-Age passé par Saint-Augustin.
Bas Moyen-Age: Aristotélicien passé par Thomas D'Aquin (Scolastique)
C'est Charlemagne qui décida de parler latin comme langue d'unification.
St-Augustin, le penseur le plus lut.
Théologien évêque en Algérie, à Carthage.
Son œuvre est de faire passer Platon dans la théologie du Haut Moyen Age. Il écrit en latin. Ses écrits les plus connus sont "les confessions de St-Augustin". C'est un néo-Platonicien.
Le bas Moyen-Age.
On redécouvre Aristote grâce à Thomas D'Aquin. Tout la science qu'on connait est celle d'Aristote.
A partir du 13e siècle, on passe au modèle Aristotélicien et on abandonne le Platonisme.
L’ Aristotélicien devient le mode de pensé de l'église.
A partir du siècle de Charlemagne, il y a essentiellement des précepteur.
On fonde des écoles monastique et épiscopale, dans ces écoles, peuvent s'inscrire les moines et les laïques.
Les universités on tendance à s'éloigner des monastiques. L'age d'or des universités est le XVe siècle.
La scolastique est ce qu'on utilise dans l'enseignement. Ils se basent sur des connaissances tirées des livres donc la bible et les livres d'Aristote.
La pédagogie scolastique est basée sur la répétition. On va se baser sur un seul texte sur lequel on va commenter et citer. On transmet tout par l'oral, su maître à l'élève.
Très peu de livre, transmission orale, c'est ce qu'on appelle les cours ex cathedra.
La mémorisation -> transmission oral -> Raisonnante.
Les humanistes vont supprimer la scolastique au 16e siècle.